Les forêts sont une condition préalable à notre existence et à celle d’une société humaine plus épanouie. Elles sont tout simplement essentielles à notre équilibre.
À l’image des objectifs du développement durable (ODD) de l’ONU, nous nous efforçons d’avoir une approche complète des enjeux forestiers : prendre en compte la biodiversité et les habitats naturels, les cours d’eau, les sols, les droits des travailleurs, les droits et coutumes des populations autochtones ; favoriser le développement local ; permettre un dialogue équitable entre les parties prenantes, de meilleures pratiques d’approvisionnement et développer des chaînes de valeur plus courtes sont plus que jamais les enjeux auxquels nous devons répondre.
L’objectif de la création de FSC était de proposer un outil permettant aux consommateurs de faire le meilleur choix. La question de la gestion des forêts ne peut pas être envisagée en silo. Une gouvernance juste et équitable et un dialogue permanent avec toutes les parties prenantes font partie de l’ADN de FSC. Ils permettent à FSC de prendre acte de la complexité des sujets forestiers et des injonctions parfois contradictoires de la société.
Cette gouvernance amène parfois à se confronter à des difficultés mais permet surtout de trouver des solutions collectives et évolutives. Elle est à l’origine des décisions de notre organisation sur des sujets très complexes et au coeur de fortes polémiques tels que la préservation des paysages forestiers intacts, l’introduction de la notion d’analyse de risque pour l’incorporation du « bois contrôlé » dans les produits certifiés, la définition des hautes valeurs de conservation ou encore les règles pour la gestion controversée des coupes rases.
Au-delà de la certification des forêts, FSC propose des clés indispensables à la compréhension et à l’action pour un futur souhaitable pour nos forêts et pour l'humanité. Ainsi, FSC développe de nombreux projets innovants pour améliorer la traçabilité des produits, soutenir des projets de préservation des forêts, développer l’utilisation des essences moins connues pour éviter que les opérations forestière ne se concentrent que sur une seule essence arboricole, faciliter l’accès à la certification pour les petits propriétaires et les communautés, soutenir les peuples autochtones ou encore valoriser les services écosystémiques.
Ce n’est qu’en remettant la concertation et la discussion entre les acteurs qu’une gestion responsable des forêts peut voir le jour et que les consommateurs, mais aussi les entreprises et acteurs publics peuvent faire de meilleurs choix de consommation.