Dans de nombreuses régions du monde, les systèmes économiques et de gouvernance encouragent la déforestation et la dégradation des forêts, ce qui affaiblit la valeur de la gestion des forêts.
L’accélération de ces activités de déforestation et de dégradation des forêts est alarmante : près de 420 millions d’hectares de forêts ont disparus depuis 1990. Les causes principales restent l’agriculture, notamment les plantations de soja, et l’élevage du bétail, en particulier dans la zone tropicale (bassin amazonien, bassin du Congo, Asie du Sud-Est). Les incendies font de plus en plus de dégâts comme en témoignent notamment les méga-feux en Australie en 2019.
En 2020, plus de 60 000 espèces d’arbres ont été recensés, dont 20 000 ont été inscrites sur la Liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et 1400 jugées en danger critique d’extinction qui nécessitent des mesures urgentes de protection.
Alors que l’humanité entière dépend des forêts, trouver un équilibre entre utilisation durable des forêts et préservation de la biodiversité est possible et plus que nécessaire.
Ceci a encore été souligné par la crise sanitaire et économique, liée à la pandémie de Covid-19, qui a rappelé l’urgence d’endiguer la dégradation et la disparition des forêts mondiales, causes profondes de l’apparition de ce type de pandémie.
Des signes d'espoir
Selon la FAO le rythme de déforestation s’est ralenti ces dernières années passant de 16 millions d’hectares par an en 1990 à 10 millions par an sur la période 2015-2020, les initiatives de préservation des forêts se multiplient et le nombre de zones protégées augmente. Par ailleurs des progrès, bien que lents, ont été accomplis pour améliorer et recenser les espèces menacées et leur état de conservation.