Boîte à outils

Bryologue consultant, ses centres d’intérêt concerne la taxonomie et la floristique, l’écologie des bryophytes européennes et nord-africaines. Il a œuvré pour la prise en compte de ce groupe méconnu dans les stratégies de conservation.

Chargé de mission au Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine, je suis également responsable de la Commission reptiles et Amphibiens de Lorraine depuis 15 ans.

J’ai contribué au pré-atlas des amphibiens et Reptiles de Lorraine, en 2004. J’ai réalisé de nombreux inventaires de l’herpétofaune sur les sites du CEN Lorraine et en dehors. J’ai également rédigé un certain nombre de documents de référence sur l’herpétofaune de Lorraine et animé des colloques et rencontres herpétologiques :  

• Pré-atlas des amphibiens et reptiles de Lorraine en 2004
• Rédaction et animation des trois PRA Amphibiens en 2013
• Co-organisation du Congrès de la SHF en 2014 avec l’ONF
• Publication d’une bibliographie de l’herpétofaune Lorraine en 2015
• Réalisation de la Liste Rouge Lorraine en 2016
• Organisation des journées herpétologiques Grand Est en 2017
• Participation à l’Observatoire Régional de Biodiversité du Grand Est pour l’herpétofaune en 2019 

A cela s’est ajouté des sollicitations nationales (atlas nationaux, rapportage Natura 2000, formations, Plans Nationaux d’Actions, congrès et colloques…).

Les données collectées dans le cadre de la Commission reptiles et Amphibiens de Lorraine ont également permis d’initier et de mettre en œuvre d’abord un plan d’action sur les mares à l’échelle de la Lorraine (2017), puis d’étendre ce plan d’action à l’échelle Grand Est (2018-2019).

 Depuis 1981, je suis membre d’une équipe de biologistes dédiée à des études sur les galliformes de montagne et leurs habitats appliquées à leur conservation. Je me suis surtout consacré au Grand tétras (thèse en 1991). Ces études ont trait à la dynamique des populations, la sélection des habitats et le comportement spatial, l’impact des activités humaines (foresterie, pastoralisme, sports de nature, chasse…), la génétique et les aspects sanitaires. En 1994, nous avons rédigé à la demande de l’UE des plans de restauration de ces espèces, puis travaillé à leurs mises en œuvre.  En 1998, nous avons animé l’Observatoire des Galliformes de Montagne aux Pyrénées, qui regroupe 50 partenaires récoltant des données démographiques, cartographiques, et relatives aux impacts des activités humaines sur ces espèces. Je me suis investi dans la rédaction de la Stratégie Nationale pour le Grand tétras validée par le Ministère en 2012 et depuis 2014 dans sa mise en œuvre. Nous avons contribué au 2 projets INTERREG Gallipyr et Habios qui ont permis de réaliser plusieurs actions de fond sur la conservation de ces espèces. Je suis coauteur d’une monographie sur le Grand tétras publiée en 2019 (éd. Biotope).

Ingénieure forestier et docteure en écologie forestière, j’ai travaillé sur les aspects de trame de vieux bois, sur les cortèges saproxyliques et sur les qualités d’ancienneté et de maturité forestière. Aujourd’hui, je coordonne le protocole de suivi dendrométique des Réserves forestières (PSDRF), au sein du projet « Observatoire des Forêts Sentinelles », porté par Réserves Naturelles de France. Le protocole est déployé dans plus de 150 sites où plus de 11 000 placettes permanentes sont mises en place.

Faire le lien entre la recherche et la gestion forestière pour intégrer toujours mieux les enjeux écologiques et sociaux dans des forêts, voilà mon objectif, ce qui anime ma carrière. 

Le Plan national d’actions (PNA) en faveur des papillons de jour (Rhopalocères et Zygènes) du Ministère de la Transition écologique est coordonné par Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (DREAL) Auvergne-Rhône-Alpes. Au sein de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) - structure opératrice - chargée de la rédaction et de l’animation du PNA « papillons de jour », j’occupe le poste de chargée de mission « animation nationale » de ce PNA. Ainsi, pour le Ministère et en collaboration directe avec la DREAL AURA, je veille au bon déroulement et à la mise en œuvre des actions prévues pour la sauvegarde nationale des papillons de jour protégés et menacés sur le territoire métropolitain.

En premier lieu, chaque région métropolitaine doit décliner le plan sur son territoire selon ses enjeux de conservation et spécificités. J’accompagne donc la rédaction des déclinaisons régionales sous forme d’ateliers participatifs. Le but est d’obtenir un document rédigé selon 3 axes opérationnels : l’amélioration des connaissances, la conservation des espèces cibles et la sensibilisation du public. Mes missions concernent également des projets à l’échelle nationale. J’organise les évènements pour présenter le PNA aux professionnels, au grand public, pour y présenter les actions réalisées en région. Pour donner suite à la création du site internet du plan, je veille à son actualisation en y intégrant de nombreuses ressources et études sur les espèces de papillons menacées. Je mets également en relation les acteurs qui désirent s’investir dans les actions définies par le plan national ou les plans régionaux. Enfin, j’ai réalisé des vidéos de sensibilisation et de valorisation des acteurs de terrain agissant pour la conservation des espèces du PNA en accompagnant et en guidant l’équipe de tournage lors des interviews et des prises de vue sur le terrain.

 Entomologiste et biologiste de la conservation, je suis spécialiste des coléoptères saproxyliques et sur la conservation des forêts anciennes et matures dans la zone ouest-paléarctique. Professeur à l’Ecole d’Ingénieur de Purpan, directeur du Département Sciences environnementales et biodiversité, je suis membre de l’UMR Dynafor orientée sur l'écologie du paysage, la biodiversité forestière et les services écosystémiques.

Je suis également vice-président du Conservatoire des Espaces Naturels d’Occitanie où 65 salariés et plus de 300 bénévoles sont actifs dans la connaissance de la biodiversité et la gestion des espaces naturels (plus de 30000 ha). Je suis connu pour mes travaux sur les coléoptères saproxyliques et leur usage pour l'identification et la conservation des patrimoines forestiers ce qui m’a permis de rejoindre par exemple les experts UICN pour les listes rouges européenne et méditerranéenne des coléoptères saproxyliques. Mes activités de recherche actuelles s’ouvrent aux faunes peu mobiles des litières, du sol et souterraines (connaissance biogéographique, description de nouvelles espèces, programmes de conservation des endémiques et des lambeaux de vieilles forêts).

Kévin Le Rest est responsable de l’équipe en charge des études et recherches sur la Bécasse des bois et les bécassines à l’OFB. Il définit les orientations des études et recherches sur ces espèces et assure la valorisation des données collectées à travers la rédaction d’articles et rapports scientifiques sur les sujets à enjeux. L’objectif général est de décrire et comprendre la dynamique de population de ces espèces, en lien notamment avec les prélèvements cynégétiques réalisés en Europe et l’évolution des habitats de reproduction.

Des études complémentaires sont conduites pour améliorer nos connaissances sur l’ensemble de leur cycle de vie : reproduction, migrations et hivernage. La collecte de données sur ces espèces repose principalement sur deux réseaux de suivis multipartenariaux rassemblant plusieurs centaines d’observateurs, les Réseaux Bécasse et Bécassines. L’équipe de Kévin Le Rest est également chargée de l’animation et de la coordination de ces réseaux.

De formation environnementale (BTS en gestion des milieux naturels, Licence professionnelle en conduite et suivi de projets paysagers et environnementaux et Master en génie de l’environnement), je suis aujourd’hui référente sur les sujets « environnement » en milieu forestier. Je travaille à la prise en compte des enjeux de biodiversité et de paysage dans la gestion forestière des forêts privées. Malgré un faible pour la faune avicole et les chauves-souris, je me considère généraliste car l’équilibre du milieu forestier réside évidement dans sa diversité et dans tous les compartiments qui le compose, chose que je cherche à transmettre autant que possible dans mes missions.

 Ma spécialisation vers le milieu forestier s’est faite au travers d’une mission de reboisement de six mois au Togo en Afrique de l’Ouest, puis en tant que technicienne forestière en Grand Est pour arriver sur le poste que j’occupe aujourd’hui et dans lequel je m’épanouie pleinement.

Docteur en biologie de la conservation et spécialiste des coléoptères saproxyliques,  j’œuvre au sein du Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie pour la préservation de la biodiversité et des milieux forestiers, en particulier les « vieilles forêts ». Mes activités se situent à l’interface entre la gestion des milieux naturels et la recherche scientifique. A ce titre, je suis chercheur invité au sein du laboratoire CNRS GEODE, UMR5602 de l’Université Toulouse 2.

Mes travaux de recherche portent sur l’étude des relations entre attributs de maturité forestière et biodiversité et sur le développement d’outils de suivi et d’évaluation de la biodiversité avec pour modèle d’étude privilégié les communautés de coléoptères saproxyliques.

Ces connaissances scientifiques sont un socle pour mon action de prise en compte de la biodiversité et des milieux naturels dans les socio-écosystèmes forestiers qui vise notamment à l’intégration des enjeux dans les politiques publiques et les documents de planification forestière à différentes échelles, la coordination de  programmes de connaissance et d’actions d’acquisitions, en particulier de « vieilles forêts ».

Technicien forestier territorial, je suis actuellement en charge de la gestion des forêts péri-urbaines des communes de l’agglomération Chambérienne en Savoie. Aux côtés de diverses structures de recherche, d’associations de protection de la nature et d’établissements d’enseignement supérieurs, je participe à la mise en place de la trame écologique intraforestière que composent les réserves, les îlots de vieux arbres et les arbres habitats disséminés. 

Je passe par ailleurs la moitié de mon temps chaque année à inventorier/étudier les chauves-souris, micro-mammifères et oiseaux dans les forêts publiques métropolitaines. L’avancée des connaissances permet ainsi aux réseaux naturalistes de l’ONF de proposer des pistes d’amélioration pour la prise en compte de la biodiversité dans la gestion forestière, et d’offrir un appui aux collègues de terrain. J’ai la chance de co-animer depuis une dizaine d’années "le réseau national LPO/ONF Petites chouettes de montagne".

Ingénieure Ecologue de formation, mon cursus m’a permis de débuter ma carrière en tant que consultante en écologie. Grâce à une expatriation en Nouvelle-Calédonie, j’ai eu la chance d’approfondir mon attirance faunistique aux espèces tropicales, endémiques et au milieu marin. C’est dans un contexte de « hotspot de biodiversité » aux pressions anthropiques fortes liées à l’exploitation minière que j’ai développé mon engagement associatif.

De nature passionnée et passionnée de nature, mes différents voyages m’ont permis d’appréhender les enjeux écologiques au regard des pratiques patrimoniales des populations rencontrées.

Aujourd’hui, je coordonne un programme ambitieux du Ministère de la Transition Ecologique, le https://plan-actions-chiropteres.fr/Plan National d’Actions en faveur des Chiroptères, à travers 3 axes, déclinés en 10 actions, dont une dédiée à la gestion forestière.

A titre personnel, je suis investie dans différentes associations de protection de la nature, et secrétaire de l’Association Française Interprofessionnelle des Ecologues.

Tombé dans la chiroptérologie (étude des chauves-souris) lors de mon stage de fin d’études en Corse en 2004, j’ai continué à pratiquer d’abord bénévolement puis professionnellement à partir de 2008 comme chargé de mission « études et conservation » au Groupe Mammalogique Breton. Ce sont les chauves-souris, très dépendantes des habitats boisés, qui m’ont amené à m’intéresser à la forêt, par des études spécifiques comme celle de l’offre en gîtes sylvestres des forêts bretonnes entre 2008 et 2011, puis par une implication dans des comités de gestion de milieux forestier ou des instances comme la Commission Régionale de la Forêt et du Bois.

Convaincu par les différentes expériences et travaux scientifiques des dernières années que la sylviculture actuelle ne permet que rarement d’accorder un espace suffisant aux chauves-souris et à la biodiversité plus globalement, je milite désormais pour un retour du sauvage dans nos forêts et leur gestion.

Ingénieure forestier de formation, j’ai rejoint le WWF après une première expérience à l’ONF où j’avais notamment travaillé sur l’impact des dessertes forestières sur certaines espèces protégées alpines.

Après plus d’un an consacré à la rédaction de cette boite à outil, j’ai à nouveau rejoins l’ONF où j’encadre désormais les équipes d’ouvriers sur l’Ariège et le Tarn.

Confronter exigences scientifiques et contraintes de gestion pour proposer des actions qui soient le plus opérationnelles possible pour les gestionnaires forestiers a été pour moi l’aspect le plus enrichissant de ce travail !

Chef de projet au sein de l’équipe petits et méso carnivores et castor de l’OFB (Direction de la Recherche et de l’Appui Scientifique – Unité Prédateurs, Animaux Déprédateurs et Exotiques), je suis en charge de programmes de suivi et d’études sur les espèces semi-aquatiques : castor, vison d’Europe, loutre.

Ainsi en tant que responsable scientifique du réseau castor coordonné par l’OFB, je définis et met en œuvre le protocole de suivi de l’espèce, de la saisie et gestion des données récoltées et de la production de cartes de répartition. Je conçois et pilote des études scientifiques, en partenariat avec des laboratoires de recherche.

Concernant le vison d’Europe, j’appuie la Direction Régionale Nouvelle Aquitaine, animatrice du Plan National d’Action (PNA) en faveur de l’espèce, pour élaborer, piloter et mettre en œuvre des programmes d’études et recherches appliquées.

Enfin je coordonne les actions de l’OFB sur la loutre d’Europe, partenaire de la mise en œuvre du PNA en faveur de l’espèce.

 Naturaliste passionné d’ornithologie, j’étudie les oiseaux forestiers depuis plus de 40 ans, particulièrement dans les Vosges du Nord. J’y ai réalisé un grand nombre de dénombrements par cartographies des territoires ou par Indices Ponctuels d’Abondance pour analyser et comparer les peuplements aviens de différents types en forêts, en fonction de leurs âges, structures et compositions.

J’ai aussi initié des suivis à longue terme sur plusieurs secteurs afin d’analyser l’évolution des populations d’oiseaux forestiers au fil du temps.

Mes oiseaux fétiches sont la Chevêchette d’Europe, la Chouette de Tengmalm et le Pic noir.

Je suis administrateur de LPO France et président de LPO Alsace.